Le Parachutage de milliers d’hommes sur les côtes de la Manche annonce le début du débarquement en Normandie.
Tout commence en juin 1940 quand les soldats allemands s’installent également en Normandie… après la défaite de la France.
4 ans plus tard, Dans le cadre de l’Opération Overlord, l’opération Neptune prévoit, entre autres, de larguer deux divisions de parachutistes dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, pour protéger le secteur d‘Utah Beach.
Leur mission est d’enrayer les contre-attaques allemandes en direction des plages. Les régiments de la 82ème Airborne (division aéroportée) commandée par le Général Ridgway et de la 101ème Airborne du Général Taylor sont parachutés successivement entre Sainte-Mère-Eglise et Carentan.
Les terrains inondés impliquaient une puissante attaque aéroportée. La plage d’Utah Beach (appelée autrefois la Madeleine à Sainte Marie du Mont) a été ajoutée plus tard à l’Opération Overlord. En effet, seul le port en eaux profondes de Cherbourg est capable d’accueillir le ravitaillement nécessaire à la Bataille de Normandie.
811 avions C-47 larguent 14 238 hommes sur la côte est du Cotentin, établissant une tête de pont à Sainte-Mère-Eglise.
Images d’archives américaines
C’est la phase d’assaut, appelée opération Neptune, préambule de l’opération Overlord.
A 22h15, 432 avions C-47 décollent d’Angleterre avec à bord les 6 600 hommes de la 101ème Airborne et une demi-heure plus tard, les appareils transportant les 6 400 paras de la 82ème décollent à leur tour.
Approchant les côtes normandes, les hommes se préparent et se concentrent sur les dernières directives. Au sol, peu d’éclaireurs sont à pied d’oeuvre pour préparer le balisage. Le largage peut commencer. Malheureusement, les paras tombent rarement à l’endroit prévu et se retrouvent parfois à des kilomètres de leur zone de saut.
Les cinq zones d’atterrissage « Drop zone » entourées de marais font courir un risque de pertes humaines assez lourdes et rend l’Opération Overlord délicate.
Pendant une bonne partie de la nuit, des hommes isolés marchent, perdus dans le dédale des haies ou pataugent dans les marais.
Autour d’eux, les patrouilles allemandes sont à leur recherche. Pour ceux qui ont retrouvé ou reformé leur unité, ils font route vers leurs objectifs.